Retour sur la séance photo du samedi 11 février 2012
Le rendez-vous était fixé finalement à 11h à la MEP ( Maison Européenne de la photographie), nous nous sommes retrouvés à l'accueil, quatre élèves étaient au rdv plus un élève retardataire qui nous a retrouvé à l'exposition de William Ropp qui s'est avérée en fait très petite, elle nous donne à voir un échantillon de l'oeuvre du photographe.
William Ropp, Oprhelinat Russie
J'ai retenu cette photographie, qui me paraît être la plus originale et la plus forte.
Par contre, je n'ai pas du tout apprécié ses derniers travaux, qu'il retouche énormément et qui perdent de leur âme..
Nous en avons profité pour aller voir à quoi ressemblaient les autres expositions de la MEP programmées au même moment:
De belles surprises dans cette exposition variée et créative, je recommande vivement!
Vik Muniz, Foule II
Marepe, Doux ciel de Saint Antoine
Claudia Andujar, Ecroulement du ciel (de la série "Rêves de Yanomami)
Exposition très décevante et assez écoeurante pour ma part.. on se demande en dehors de l'intéret culturel des images, pourquoi avoir fait le choix de montrer cet artiste plutôt qu'un autre, parce qu'il photographie des stars, parce qu'il colorise ses photos en noir et blanc? En dehors de ces trois phénomènes, quel est l'intéret de ces oeuvres?
J'ai trouvé cette exposition très narcissique!
Dominique Isserrmann, Laeticia Casta
Cette photographe a un parcours intéressant, ne pas hésiter à se documenter sur ses photographies et son passé, mais je reste sceptique sur l'exposition qui met en scène une mannequin prise sous toutes les coutures, mise autant en valeur dans ce musée.
On a l'impression que la photographe a organisé une séance photo de nue, qu'elle a matraqué la modèle, a fait un editing large, a lancé les impresssions en grand format, et voila l'affaire était jouée, je trouve que ce travail manque de profondeur, de réflexion, il reflète cette société rapide de consommation effrénée en numérique, la photo, selon moi, est un peu pauvre car trop facile, il manque cette économie de moyens et ce travail acharné qu'on pouvait voir s'exercer chez Diane Arbus.
La dernière exposition temporaire visitée du lieu, je n'ai jamais vu une exposition aussi nulle..en photographie, dans un musée, c'est la totale!
Je suis désolée de paraître aussi prétentieuse, mais là, il faut le voir pour le croire, il n'y aucun propos de l'artiste, aucune qualité esthétique particulière, aucune originalité sinon que c'est incroyable de voir à quel point ces clichés ressemblent aux clichés pris par une personne lambda..que veut dire le musée avec cette exposition?
que désormais l'exposition dans un musée est à portée de tous, on veut nous le faire croire..
Heureusement le musée a gardé encore un peu de son aura à mes yeux avec l'exposition voisine de cette dernière, une sélection d'oeuvres de la collection permanente dont une série photo d'Alain Fleischer et Hiro, quel soulagement j'ai eu en la trouvant, vous ne pouvez pas savoir!
Silhouettes de Profil, qui donnent un visage aux draps blanc d'un lit.
A la sortie du musée, la mission était de trouver un café qui se prétait bien à nos expérimentations photographiques, les élèves ont eu une heure et demi pour capter les ombres, et les reflets
J'espère que nous pourrons bientôt voir des aperçus de vos tentatives!
J'attends aussi avec impatience un retour sur les expositions à la MEP, car j'ai donné mon avis mais vous avez aussi sans doute des choses à dire sur le sujet, ou au moins des ressentis.
Lise Grosperrin